De temps en temps ou régulièrement, votre cœur bat la chamade et vous vous inquiétez. Existe-t-il des méthodes pour y mettre fin ? Voici des éléments de réponses à votre question.

Définition

La tachycardie se manifeste par des accélérations des battements du cœur, au-delà de 90 pulsations par minute. Elle est classée parmi les troubles du rythme cardiaque, ou arythmies. Les variations de la fréquence cardiaque sont très fréquentes. Certaines résultent du fonctionnement normal du cœur. Le rythme cardiaque varie durant la journée, après un effort physique ou une émotion, et ralentit au repos et pendant la nuit. D’autres présentent un caractère pathologique plus ou moins préoccupant selon leur gravité.

Symptômes

Parfois, vous ne ressentez aucun signe. Le plus souvent, vous éprouvez des palpitations avec la sensation que le cœur bat trop vite ou irrégulièrement, ou encore s’arrête avant de repartir. Temporaires ou permanents, ces signes s’accompagnent parfois de nausées et de transpiration excessive, mais aussi de panique, de vertige, d’essoufflement, de tremblements, voire de syncopes. Observez-les et signalez-les à votre médecin traitant qui vous dirigera vers un cardiologue. Le diagnostic sera établi grâce à l’électrocardiogramme (ECG) et un bilan cardiaque complet en cas de complications.

Causes

Le cœur possède une activité électrique générée par le nœud sinusal (stimulateur) et le tissu nodal.

L’accélération anormale de l’activité du stimulateur déclenche une tachycardie sinusale. Celle-ci représente une tentative d’adaptation du cœur à une situation particulière. Elle peut être associée à certains états comme la fièvre, l’anémie, l’hyperthyroïdie ou encore à des situations de stress et d’anxiété.

En cas de véritable trouble du rythme cardiaque, les tachycardies sont désignées selon les parties du cœur atteintes. Il s’agit de l’oreillette pour la tachycardie auriculaire, du nœud auriculoventriculaire pour la tachycardie jonctionnelle et du ventricule pour la tachycardie ventriculaire. Mais elle peut être consécutive à une maladie cardio-vasculaire.

Traitements

Les traitements existants visent à ralentir le cœur. Les palpitations bénignes excluent un traitement médical particulier. Dans tous les cas, vous pouvez respirer profondément plusieurs minutes par jour pour oxygéner votre organisme. Vous pouvez aussi faire appel à des techniques de relaxation, comme le yoga ou la sophrologie. En cas de maladie cardiaque concomitante, le cardiologue prescrira un traitement médicamenteux adapté. Dans les cas d’urgence, le défibrillateur est indispensable.

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